Lundi 27 juillet 2009 à 19:27




J
'atend, toujours.
Je pleure sans larme.
Je cri, sans voix.
J'atend, encore.
Je suis et reste.
Je vie et subi.
Une étoile s'illumine.
Une étoile s'éteint.
J'oubli et continu.
J'oubli et désir.
J'aime et détruit.
Toujours dans l'attente.
Parfois dans l'indiférence.
Jamais dans la joie.
Je suis et m'asphyxie.
Je me meurt d'un monde.
Je me meurt de ce rêve.
Je suis vide et poutant si rempli.
J'espère et rêve.
Je vie et meurt ...près de toi*.




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Mercredi 8 juillet 2009 à 21:17

Cette atrocité http://skachal0-ow.cowblog.fr/images/crtaobcrtibyeroldd.jpg
Cette injustice
Ses mensonges

Ses amours  
Ses bonheurs
Ses foutaises
L'espoir
Ce poison
Ce fardeau
À porter
Comme
Un couteau
Bien planté
Dans le dos
La gentilesse
Cette traîtresse
Soyez gentils
Puis partez
Loin d'ici
La méchanceté  
Mine de rien
Ne nous voulait
Que du bien
Ah, la vie
Hypocrisie
Universelle
Pour faire quoi
Finalement
Pour y croire
Visiblement
Fais-moi rire
Fais-moi l'amour
Fais-moi semblant  
Ma solitude
Seule d'être
Toujours
Tous les jours
Tous ensemble
Même dans
L'indifférence
L'esprit libre
L'esprit conquis
J'y crois encore  
À la vie, à la mort
Toute la vie
Ses conneries
Ses amours
Ses bonjours

Lundi 22 juin 2009 à 18:08

L'angoisse du manque. Le manque, la passion, la passion du manque, je tue.
Je tue la passion. Je tue mon envie. Je tue mes rêves,  j'érige mon sacrifice, j’éventre mon désir.
Il paraît que la vie vient par vagues, et là, autant dire que c'est la marée basse, lorsque crabes et mouches se précipitent pour cueillir les ruines. Celle qui fait rouiller les croûtes. Des cris font vibrer les parois de mon crâne. Au moins, je ne suis sourde qu'aux insultes inarticulées. Elles m'ont bannie du clan. Je n'existe plus. C'est tellement plus facile de noyer des regrets. Alors même hors de l'eau j'étouffe. Et j'ai brûlé tout l'air de ma sphère.
    J'étouffe, je vis dans une bulle qui me noie, j'engloutis tout ce qui a de l'importance dans les entrailles de mon subconscient, je brise mes liens au son des os de ma charpente, j'éradique tous prétextes de lendemain. Pourtant je pleure sur mon sort comme un mendiant d'inimitié, qui gratterait ses bras pour se faire sortir de lui même, qui voudraient voler les cicatrices des autres pour justifier cette souffrance incompréhensible. Qu'as tu perdu sinon ton temps à regretter l'innocence des jours enfuis. Et j'erre à travers les incohérences de mon humeur, sans jamais voir l'autre coté du miroir. J'ai goûté les limites de ma folie. On a fait le tour de la question.

    J'étouffe. J'ai besoin d'un ailleurs. Mais on ne va pas bien loin à dos d'espérance et la réalité a tôt fait de brûler les oiseaux de papier. Et j'ai beau crevé le ciel, j'ai bien l'impression que j'ai mangé toutes les étoiles. Je cherche encore a fusionner avec mon rêve alors même qu'il s'évapore dans les larmes d'hier, ténu, jusqu'à disparaître. C'est comme un grand soleil, qui absorberait ton monde. J'ai des impressions de vie, mais ce ne sont que des illusions; un cloporte nage dans mes yeux, la neige a des oreilles qui crachent des cierges rouges. Ce cas m'isole. Sordide réalité. Car j'oscille entre deux mondes. Puisque même la folie me refuse la salvation. J'ai fait le tour de ma tête comme on s'assomme aux parois de sa cellule. Et je ne sais plus quel est le juste milieux entre la folie et une épiphanie.
    J'étouffe dans mon propre corps. Dans mon propre esprit. Je suis aux portes du sublime. J'ai avalé la clé. Je me retrouve encore devant une porte fermée. À croire que je redessine sans cesse le schéma de l'abandon et du rejet. Et même si j'en ai conscience, rien ne change. Et quoi que je fasse, impossible de remuer. À ce niveau la c'est même plus de l'apathie c'est du coma. Besoin de changer d'air. Mais je m'enchaîne. Par terre. A force d'immobilisme mes pieds ont fusionné avec le sol. Au fond je suis toujours le spectateur du grand fauteuil de marbre, qui regarde défiler sa vie. Danser les ombres. J'en ai suivi des courants d'air qui n'ont menés qu'à des impasses. Mais là, c'est une tempête interne qui vient jusqu'à picorer le visage, qui donne l'impression de tomber à l'intérieur de soi, de s'engouffrer, qui fait oublier son corps jusqu'au vertige, et puis, qui vient liquéfier les entrailles, jusqu'à l'éboulement des fondations. Et les larmes s'effondrent à la cime de mes chimères.


Mardi 16 juin 2009 à 22:20

Boum.
La porte saute.
Le mur saute.
La maison et sa tête.
A l'envers de la justice,
De l'éthique :
Quête d'une violence nourrit de faux-semblants.
Noir, gris, poussière.
Merci de croire que j'ai raison
De fermer les yeux sur les images
De fermer les yeux sur les idées
D'ignorer.
La poussière recouvre autant le sol que l'esprit des lâches qui ne croient pas avoir le temps de comprendre faute de pouvoir agir.


Vendredi 29 mai 2009 à 15:13

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"Ouvrir les yeux. Avancer d'un pas pour reculer de trois.
Lutter.
Envie de crier mais les mots, ils s'étranglent dans ta gorge. Trouver ta respiration. Funambule sur un fil tranchant, à t'en couper le souffle. A t'en exploser le coeur et tant pis s'il te faut parfois pleurer. Tu t'en saoules.
Insomnie.
Tu poursuis sa trace sans arriver à la trouver, tu poursuis des rêves, pour le rattraper. Il y a toi qui l'observes et lui qui ne te voit pas. Tu poursuis des rêves au creux de ton insomnie. Tu t'accroches aux sourires et tu te laisse couler au fond. Profondeur d’un décor en désaccord avec sa mélodie. Jouer la comédie. Remonter à tire d'ailes. Trois pas - quatre, pas de pirouette tu sais pas les faire. Te trouver laide, te trouver belle, te trouver toi. À contretemps dans chaque reflet. Attraper un peu de bonheur, mais c'est comme les pirouettes le bonheur, faudra t'apprendre.Dans ta tête un peu vide, dans ton coeur un peu essoufflé, dans ton âme beaucoup trop creuse. Tu poursuis du vide. Quand t'as pas la force d'inventer ta vie à deux, il te reste entre les mains des rêves avortés, oiseaux blessé aux ailes tordues. Tu contemples ton propre vide et tu t'y perds. Tu sais pas comment soigner l'oiseau et tu commences à te dire que tu devrais le tuer. Ça t'arrangerait bien. Mais non. Y a ce foutu espoir.Alors tu panses les plaies comme tu peux, tu te mens. Non tu te mens plus. Pour avancer faudra regarder la vérité et te regarder en face dans le reflet.
Affronter.
Parce qu'il s'agit bien là d'un affrontement ma belle, et que tu vas vaincre. Tu dois vaincre tes propres doutes. Ceux qui se glissent entre les draps quand le sommeil ne te vient pas. Ceux qui te serres quand tu ne les attends pas. Ceux qui résonnent derrière chacun de ses mots, qui te mette à terre et du plomb dans les ailes. Ça y est, ton coeur se déchire.
Agonie.
 Ton coeur se déchire et tu le regardes se disloquer sans rien faire. Tu crèves. Oui tu crèves. Tu sens ton corps fatigué par des nuits trop blanches qui cogne encore dans ta tête. Ses mots dansent devant tes yeux mais si tu les fermes t'as peur de toucher le fond trop fort. C'est là, tu peux plus désirer sans te faire du mal.
Douleur.
 Mais le vide attire tout à lui, aspire tes rêves.Parce que tu rêves encore ma belle. Parce que ton coeur, il crie toujours son nom même là au bord du gouffre. Tes peurs te rendent faible. C'est trop tard pour reculer tu sais. Là où tu es à présent, y a plus rien pour te protéger. De toute manière il y aurait quelque chose que t'en voudrait pas. Non, toi tu préfères tout te prendre en plein coeur. Qu'est-ce que t'y peux au fond ? Depuis le début tu savais que t'en sortirait pas intacte de ta lutte pour les rêves. T'as la corde au cou maintenant et t'espères encore. T'es belle de ton obstination. Mais qu'est-ce qu'il te reste à espérer ? Tu ne vois pas que tu vas perdre. Oui tu vas le perdre. Tes yeux brûlent, je sais comme tu aimerais devenir aveugle. Je sais comme toutes les mises en gardes du monde tu les as envoyés valser, je sais comme tu l'espérais et combien tu y tenais à tes rêves de bonheur.Mais t'as rien voulu voir petite conne, t'as rien voulu entendre. Au fond tu le savais que c'était vain mais c'était plus fort que toi, de vouloir sentir sa main.
T'exploses.
Non t'es pas morte. Il y a toujours un coin de ton cerveau qui fonctionne et l'espoir qui revient en boucle. Tu poursuis des ombres, des rêves déchus, des oiseaux aux ailes tordues. Toi et moi on sait bien que la seule chose qui pourrait te sauver c'est de l'amour.
De l'amour.
Moi je sais combien tu rêves qu'il te rattrape quand tu files au fond de ton néant, combien tu voudrais qu'il recolle les morceaux de ton coeur étriqué juste en te serrant dans ses bras. Aller viens, on va se battre - encore une fois - pour son nom. Aller viens, on va combler les silences pour arrêter ce temps qui te blesse. Quand le soleil tremble, il te manque.
Il te manque.
Viens ma belle, viens... Suicide-toi, crève de vie, noies-toi de rêves. Renais à ton ailleurs.
Souris."

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