Jeudi 2 avril 2009 à 20:31


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Tendre la main et effleurer un songe...
L'être humain n'est parfois que souffrance, et amour, tout à la fois. A se demander si les deux sont réellement dissociable. Sincèrement, j'en viens à en douter.
Ce n'est qu'un regard sur le monde, peut-être un peu négatif. Ce n'est qu'un avis de quelqu'un qui n'est encore qu'au début de sa vie. Mais parfois, il suffit de regarder pour rendre compte : aimer et souffrir pourraient être synonymes.
Je ne donnerai pas d'exemple, je souhaite juste que ces mots ne vous parlent pas. Et, pour ceux qui ont le malheur de les comprendre, je ne peux que compatir. Car, les sentiments, amoureux, amicaux, ou familiaux, sont bien compliqués. Absence, ou omniprésence, peut-être ne sommes-nous qu'un tas d'incompétents affectifs, voués à espérer trouver quelqu'un qui nous appartiendrait.
Oublions-nous que l'être humain est libre ? Et unique ?
Je suis de ceux qui aiment cette souffrance qu'est l'attachement aux autres. Tant pis si on me blesse. J'ai appris à choisir ma vie. Et si mon coeur est constamment enfermé dans un magnifique étau, depuis déjà quelques temps, j'ai choisi de me taire. J'ai choisi de détourner le regard, et de me délecter de ma douleur.

Mercredi 1er avril 2009 à 22:54

C’est rien, tu sais. Ça arrive. Au fond, tout le monde s’en fout. Maintenant, on peut avouer n’importe quoi au milieu d’une foule sans que personne ne s’arrête. C’est pas grave. La seule chose pour laquelle tu peux pleurer, c’est d’avoir cru que tu deviendrais différente. Peut-être as-tu cru que de cette façon tout le monde te détesterait comme tu te détestes, mais ce n’était qu’une illusion. Certains même t’aimeront plus qu’avant. Mais en général, tu resteras l’être transparent, le fantôme, tout juste un esprit torturé que tu étais. Rien n’a changé. Sèche tes larmes si tu crois que c’est le cas, soit plus désespérée encore si tu crois au changement. Avec le temps, tu aurais dû comprendre : les rêves restent des rêves, les illusions aussi. Qu’il aurait été agréable de se sentir connu pour son inhumanité, n’est-ce pas ? Savoir qu’aux quatre coins du monde, on murmurerait ton nom avec honte ? Eh bien non. Sèche tes larmes, car ce monde n’existe pas. Et il n’a jamais existé. Tout le monde se moque de toi. C’est ainsi. Mords-toi les doigts de condamner seulement ton esprit, d’être toujours aussi vide. Tu n’es pas entière, et tu ne le seras jamais, tu sais.  Tu te sens juste encore plus sale, encore plus atroce que le reste du monde, mais une fois encore, c’est une illusion. Morfonds-toi, tu as raison. Tu es atroce. Tu me donnes envie de vomir. Personne n’ose parler de toi tellement tu es infecte. Comment as-tu pu faire ça ? Tu as si peu de cœur ? Mon dieu que tu es laide. Tu es laide et tu te crois belle ? Tu es morte de l’intérieur, et bientôt ce qui reste de ton être moisira dans un cadavre qui révèlera toute ta laideur. Tu es un parasite, à t’accrocher à des braves gens, et à leur aspirer tout ce qu’ils ont, pour finir par les tuer. Savais-tu que la prochaine étape était ta mort ? Tu le mérites, je peux le hurler, le confirmer, et même te tuer tout de suite, et tellement tu le mérites, ce ne sera en aucun cas un péché. Tu devrais vomir de ta propre atrocité, tu devrais presque en rire. Tu te crois pure, tu crois que tu as bien fait. Tu crois être qu’une simple humaine parmi tant d’autres, mais non, tu es un monstre, le diable en personne, et heureusement que j’ai été là pour le remarquer à temps. Réponds, réponds et observe bien comme tu es atroce. Regarde toi ! Tu vois tes yeux ? Ils sont vides, on ne peut même pas y voir le néant. Ton âme est partie depuis bien longtemps ; ou alors tu n’en as jamais eue. Oui, voilà, c’est ça. Tu n’en as jamais eue, tu n’as jamais été digne d’exister. Tu étais en quelque sorte condamnée. Sois heureuse, ce n’est donc pas de ta faute.

Lundi 23 mars 2009 à 13:18




Fin d'un bout d'existence, à regarder de loin dans quelques temps, se disant que notre temps d'être passe sans nous laisser le temps de prendre conscience que l'on se change dans les échecs.
Croire encore, parce que même en gardant le yeux tournés vers le paradis perdu, le corps, le coeur avancent. Les jours longs, mais c'est déjà demain.
On ne s'accroche à rien que ces souvenirs, qui deviendront bientôt de petites boîtes poussiéreuses d'expérience de vie.
Éternuant dessus parfois. On s'y retrouve quelque instant parce que l'esprit voyage hors du temps pratique.
Mais là, dans la douleur de l'instant, renifler l'odeur du neuf, celle qui prend aux tripes, qui vomit ses effluves larmoyantes, là on ne peut pas voir que demain on éternuera.


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Mercredi 18 mars 2009 à 18:13

 

Entre ce que je pense
Ce que je veux dire
Ce que je crois dire
Ce que je dis

Ce que vous avez envie d'entendre
Ce que vous croyez entendre

Ce que vous entendez
Ce que vous avez envie de comprendre
Ce que vous croyez comprendre
Et ce que vous comprenez...
 
Il y a dix possibilites qu'on ait des difficultés à communiquer...
 

Mercredi 11 mars 2009 à 15:57

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Je cris mais personne ne m'écoute.
Je suis sur le bord du gouffre ne me voyez vous pas?
Ah! Comme le vide me tente.
Mourir.
Finir une vie d'alléats, de tourments et de doutes.
Pourquoi continuer, cette vie qui ne m'amène à rien?
Cette vie en vaut-elle la peine?
Je suis là sur le rebord.
En équilibre, hésitant à mettre le pied dans le soulagement.
Et pourquoi?
Je n'ai rien à quoi m'attacher pas même un rêve.
Mais j'ai ce mince espoir qu'à quelque part aujourd'hui soit le pire de tous et que demain cela ira mieux.
Un mince espoir....
Seulement un mince espoir

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