Lundi 23 mars 2009 à 13:18




Fin d'un bout d'existence, à regarder de loin dans quelques temps, se disant que notre temps d'être passe sans nous laisser le temps de prendre conscience que l'on se change dans les échecs.
Croire encore, parce que même en gardant le yeux tournés vers le paradis perdu, le corps, le coeur avancent. Les jours longs, mais c'est déjà demain.
On ne s'accroche à rien que ces souvenirs, qui deviendront bientôt de petites boîtes poussiéreuses d'expérience de vie.
Éternuant dessus parfois. On s'y retrouve quelque instant parce que l'esprit voyage hors du temps pratique.
Mais là, dans la douleur de l'instant, renifler l'odeur du neuf, celle qui prend aux tripes, qui vomit ses effluves larmoyantes, là on ne peut pas voir que demain on éternuera.


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Mercredi 18 mars 2009 à 18:13

 

Entre ce que je pense
Ce que je veux dire
Ce que je crois dire
Ce que je dis

Ce que vous avez envie d'entendre
Ce que vous croyez entendre

Ce que vous entendez
Ce que vous avez envie de comprendre
Ce que vous croyez comprendre
Et ce que vous comprenez...
 
Il y a dix possibilites qu'on ait des difficultés à communiquer...
 

Mercredi 11 mars 2009 à 15:57

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Je cris mais personne ne m'écoute.
Je suis sur le bord du gouffre ne me voyez vous pas?
Ah! Comme le vide me tente.
Mourir.
Finir une vie d'alléats, de tourments et de doutes.
Pourquoi continuer, cette vie qui ne m'amène à rien?
Cette vie en vaut-elle la peine?
Je suis là sur le rebord.
En équilibre, hésitant à mettre le pied dans le soulagement.
Et pourquoi?
Je n'ai rien à quoi m'attacher pas même un rêve.
Mais j'ai ce mince espoir qu'à quelque part aujourd'hui soit le pire de tous et que demain cela ira mieux.
Un mince espoir....
Seulement un mince espoir

Mardi 10 mars 2009 à 19:47

Tuer le temps à coups d’espoir.
L’espoir fait vivre. Menteur.
L’espoir te ronge les ailes.
Avec l’impossible. Font la paire. Paire d’ailes. D’ailes rongées par l’attente, l’espoir et l’impossible. Cercle vicieux.
L’espoir fait mourir parfois, voit-tu ce qu’il à fait de moi ?
Couleur sourire. Sourire grenadine. Dis, tu m’emmène là où l’soleil brille pour toujours ? Là où on a plus b’soin d’sourire pour montrer qu’on est heureux, parce qu’on est tout l’temps heureux, te qu’tout l’monde le sais… là où tu m’prendrais par la main, pour toujours, là où on verrait fleurir les étoiles à nos pieds, là où on verrait tombre la pluie en couleur, là où mon cœur guérirait, là où mes ailes cicatriseraient enfin…
Mais si, tu sais très bien où c’est… N’importe où, tant qu’j’ai ma main dans la tienne…
N’importe tout. Même l’espoir est mort. Alors reviens, s’il te plaît, reviens et emmène moi, peut m’importe l’endroit. Même si j’suis qu’une menteuse, emmène moi. Même su j’suis conne… s’il te plaît…
Tuer le temps à coups d’espoir. L’espoir qui fait vivre. L’espoir qui m’ronge les ailes. L’espoir qui fait mourir parfois. L ‘espoir qui meurt, aussi, souvent…
Tuer le temps à coups d'espoir. L'espoir qui coule dans les rues, qui s'fout du monde et que le monde admire.
L'espoir qui nous tient debout, qui fait sourire et vivre.

--

Et cette obscure clarté qui tombe des étoiles...


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Samedi 7 mars 2009 à 18:56



L'impression de ne pas être compris, de parler dans le vide.
Un sentiment de honte aussi quelque part...
Parce que avouer qu'on va mal, c'est admettre qu'on a échoué, qu'on y arrive pas seul.
L'idée fixe que "les gens" en auront rien à foutre, qu'ils joueront les peinés compatissant, mais oublieront cette histoire dés que tu les auras laissés.
L'impression de ne même pas savoir ce qui ne va pas au juste, et par conséquent, se retrouver incapable d'en parler.
Et enfin, l'idée que rien ni personne n'y pourra rien, et qu'il est donc inutile de lancer notre malaise à la face de gens qui n'ont, après tout, pas mérité cela.
Huitre ou escargot, on se recroqueville comme mu par un instinct animal...
Comme un enfant au fond de son lit, qui attend que l'orage passe.
Seulement, il arrive que l'orage soit en nous, alors il ne passe pas, pas tant que le coeur bat.
Et soudain, le téléphone sonne, des mots s'affichent, comme les doigts d'une main qui était tendue là, juste au dessus de notre tête.
Il suffisait juste de la relever, un tout petit peu...
Bien sûr, cela n'arrête pas l'orage pour autant. Mais on se sent plus fort.
C'est stupide si on y réfléchit, car rien n'a changé en réalité, mais d'une stupidité qu'on occulte volontairement.
Parce que parfois, il suffit d'y croi
re.





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