Mercredi 15 avril 2009 à 21:47



Ils s'aiment tous. Ils se délectent, se font l'amour par les yeux, montrant leur organe qui coule dans leur pensée. On entend déjà les cris de plaisirs dans le grincements de leur dents qui cachées derrière leur deux grosses lèvres se griffent, se débarrassent de la pellicule blanche.
On entend des "Pour la vie", "A jamais", des refrains mielleux qui puent comme un vomis resté trop longtemps bloqué au fond de la gorge, une acidité unique qui par sa force vous fait détourner du regard comme à la vision d'un rat éventré.
Des souvenirs sur des photographies à en pouffer de rire tellement on a une vie de merde. De toute façon, les vieilles photos ça ne sert à rien, à part de se souvenir qu'on va crever .



http://skachal0-ow.cowblog.fr/images/OublibyMirageInWonderland.jpg

Mercredi 8 avril 2009 à 23:32

 http://skachal0-ow.cowblog.fr/images/Souffrirdetevoirpartirbyairderien.jpg

Elle souriait et elle riait, elle sourit de temp en temps encore et rie de plus en plus rarement.
Elle était drôle, elle est imperméable.
Elle était virevoltante, elle est stricte.
Elle avait du temps, elle ne semble plus en avoir autant.
Elle était douée de nature, elle est entrain d'apprendre aujourd'hui.
Elle rayonnait, elle est terne.
Elle savait où était les priorités, elle juge autrement.
Elle était chaude, elle a froid trop souvent.
Elle était multitude, elle est singulière.
Elle à souffert, elle embellit ses souffrances.
Elle était têtue mais juste, elle change, mais souvent dans le faux.
Elle a connu le bonheur, elle parait tout faire pour l'éviter
Elle était ravie, elle n'est plus jamais contente.
Elle avait elle ne sait quoi de précieux, elle l'a perdu.
Elle avait compris, elle a brouillé sa vision.
Elle savait vivre, elle tend presque à mourir.
Elle fleurissait, pourquoi fane-t-elle ?
Elle a oublié, elle n'y pense même pas.
Elle était en paix, elle est toujours engagée dans une bataille.
Elle était utopique, elle redevient réel.
Elle était cependant tout à fait banale, elle l'est toujours mais différemment.


Mais au fond d'elle, elle le sait, elle est toujours la même.

Jeudi 2 avril 2009 à 20:31


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Tendre la main et effleurer un songe...
L'être humain n'est parfois que souffrance, et amour, tout à la fois. A se demander si les deux sont réellement dissociable. Sincèrement, j'en viens à en douter.
Ce n'est qu'un regard sur le monde, peut-être un peu négatif. Ce n'est qu'un avis de quelqu'un qui n'est encore qu'au début de sa vie. Mais parfois, il suffit de regarder pour rendre compte : aimer et souffrir pourraient être synonymes.
Je ne donnerai pas d'exemple, je souhaite juste que ces mots ne vous parlent pas. Et, pour ceux qui ont le malheur de les comprendre, je ne peux que compatir. Car, les sentiments, amoureux, amicaux, ou familiaux, sont bien compliqués. Absence, ou omniprésence, peut-être ne sommes-nous qu'un tas d'incompétents affectifs, voués à espérer trouver quelqu'un qui nous appartiendrait.
Oublions-nous que l'être humain est libre ? Et unique ?
Je suis de ceux qui aiment cette souffrance qu'est l'attachement aux autres. Tant pis si on me blesse. J'ai appris à choisir ma vie. Et si mon coeur est constamment enfermé dans un magnifique étau, depuis déjà quelques temps, j'ai choisi de me taire. J'ai choisi de détourner le regard, et de me délecter de ma douleur.

Mercredi 1er avril 2009 à 22:54

C’est rien, tu sais. Ça arrive. Au fond, tout le monde s’en fout. Maintenant, on peut avouer n’importe quoi au milieu d’une foule sans que personne ne s’arrête. C’est pas grave. La seule chose pour laquelle tu peux pleurer, c’est d’avoir cru que tu deviendrais différente. Peut-être as-tu cru que de cette façon tout le monde te détesterait comme tu te détestes, mais ce n’était qu’une illusion. Certains même t’aimeront plus qu’avant. Mais en général, tu resteras l’être transparent, le fantôme, tout juste un esprit torturé que tu étais. Rien n’a changé. Sèche tes larmes si tu crois que c’est le cas, soit plus désespérée encore si tu crois au changement. Avec le temps, tu aurais dû comprendre : les rêves restent des rêves, les illusions aussi. Qu’il aurait été agréable de se sentir connu pour son inhumanité, n’est-ce pas ? Savoir qu’aux quatre coins du monde, on murmurerait ton nom avec honte ? Eh bien non. Sèche tes larmes, car ce monde n’existe pas. Et il n’a jamais existé. Tout le monde se moque de toi. C’est ainsi. Mords-toi les doigts de condamner seulement ton esprit, d’être toujours aussi vide. Tu n’es pas entière, et tu ne le seras jamais, tu sais.  Tu te sens juste encore plus sale, encore plus atroce que le reste du monde, mais une fois encore, c’est une illusion. Morfonds-toi, tu as raison. Tu es atroce. Tu me donnes envie de vomir. Personne n’ose parler de toi tellement tu es infecte. Comment as-tu pu faire ça ? Tu as si peu de cœur ? Mon dieu que tu es laide. Tu es laide et tu te crois belle ? Tu es morte de l’intérieur, et bientôt ce qui reste de ton être moisira dans un cadavre qui révèlera toute ta laideur. Tu es un parasite, à t’accrocher à des braves gens, et à leur aspirer tout ce qu’ils ont, pour finir par les tuer. Savais-tu que la prochaine étape était ta mort ? Tu le mérites, je peux le hurler, le confirmer, et même te tuer tout de suite, et tellement tu le mérites, ce ne sera en aucun cas un péché. Tu devrais vomir de ta propre atrocité, tu devrais presque en rire. Tu te crois pure, tu crois que tu as bien fait. Tu crois être qu’une simple humaine parmi tant d’autres, mais non, tu es un monstre, le diable en personne, et heureusement que j’ai été là pour le remarquer à temps. Réponds, réponds et observe bien comme tu es atroce. Regarde toi ! Tu vois tes yeux ? Ils sont vides, on ne peut même pas y voir le néant. Ton âme est partie depuis bien longtemps ; ou alors tu n’en as jamais eue. Oui, voilà, c’est ça. Tu n’en as jamais eue, tu n’as jamais été digne d’exister. Tu étais en quelque sorte condamnée. Sois heureuse, ce n’est donc pas de ta faute.

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